C’est une tendance forte liée à la crise du Covid : la désertion de salariés pour trouver un travail plus en adéquation avec de nouvelles aspirations. Volonté de travailler sur des projets multiples et plus engageants, de mieux contrôler son temps de travail, de trouver un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, etc. Les raisons sont nombreuses pour quitter son entreprise et Finaxim a fait de cette main d’oeuvre souvent très qualifiée le cœur de son business model. « On permet à des personnes d’exercer leur métier en profession libérale, en les aidant à se structurer, en leur apportant des services », explique Olivier de Fougeroux, qui a repris Finaxim en 2019.« Les entreprises peuvent ainsi bénéficier d’experts qu’elles ont du mal à recruter pour des raisons soit financières, soit pour des raisons d’attirance des talents. »

Chaque recrue devient directeur associé de Finaxim – il y en a 85 aujourd’hui – et bénéficie des services du réseau. Aucun n’a de lien de subordination avec sa hiérarchie et travaille sur des missions ponctuelles auprès des PME. « On est dans une logique de travail voulu et pas subi », indique le patron de Finaxim. DRH, directeur financier et la DSI sont les trois métiers les plus représentés. « Mais ce qui se développe beaucoup depuis trois, quatre ans, c’est le développement digital »,poursuit Olivier de Fougeroux. « On a un positionnement opérationnel pour accompagner le développement des entreprises, les aider à passer un cap. »

Depuis son lancement en 2000, Finaxim a accompagné 3200 structures. L’entreprise collabore en temps réel avec 800 PME pour qui, faire appel à une main d’oeuvre à temps partiel, revêt de nombreux avantages. « Cela leur permet de faire des économies de l’ordre de 30 à 40 % avec des personnes qui sont fiables parce que c’est leur client et qu’ils savent la valeur d’un client. »

Après s’être développée en région parisienne, l’entreprise a ouvert deux bureaux à Lyon et Marseille et projette d’en ouvrir deux nouveaux cette année, à Nantes et Lille. Finaxim projette aussi de proposer une offre couplée à ses clients, en faisant intervenir un binôme (exemple : un DRH et un directeur des finances).